Cette histoire semble tout droit sortie d’un livre de science-fiction, pourtant c’est en France que ça se passe. Un tatoueur lyonnais a choisi de ne pas laisser les mésenvatures du quotidien lui gâcher la vie. Au contraire il s’est relevé et prouve à tous qu’il ne faut jamais dire jamais.
A l’origine c’est une histoire triste. Un jeune garçon de 10 ans passionné de dessins et doués de surcroit va vivre une épreuve douloureuse. A son tout jeune âge il est amputé du bras droit. Pourtat le jeune garçon ne se laisse pas abattre et apprend à dessiner du bras gauche. Les années passe et le jeune garçon devient JC Sheitan Tenet, un artiste tatoueur de 32 ans qui exerce sur Lyon. L’histoire est déjà impressionnant et on reste bouche baie face à la combativité de cet homme mais elle ne s’arrête pas là !
Une rencontre du troisième type
En effet, cette histoire c’est aussi et surtout une rencontre entre deux artistes et deux rêveurs qui veulent pousser les limites. Nous vous avons présenté notre premier protagoniste Jc Sheitan Trenet, tatoueur, maintenant nous allons vous parler du deuxième personnage sans qui cette histoire n’aurait pas été possible. Cette deuxième personne c’est Jean-Louis Gonzales aka JL Gonzal. Lui aussi est un artiste. Il créé des œuvres à partir de métal, de rouages et de pièces mécaniques que l’on croirait tout droit sorti d’une œuvre de science-fiction. Ce qui l’inspire ce sont l’univers des bandes dessinées et du courant steampunk.
Le steampunk qu’est-ce que c’est ?
Le steampunk est un courant artistique la croisé de la fantaisie et de la science-fiction. Fortement inspiré de la littérature le steampunk c’est un savant mélange entre Jules Vernes, d’Herbert George Wells et la science-fiction. Vous avez peut-être déjà vu le film la league des gentlemans extraordinaires ? C’est ça le steampunk ! Le décor c’est un Londre de l’époque victorienne mais alternatif ou modernité et ancien ne font qu’un. Les ordinateurs, les machines volantes tout existent mais pas besoin l’électricité pour les faire fonctionner seulement de la vapeur… d’où le nom steampunk. Steam nou vien de l’anglais et signifie vapeur et punk fait référence ou renversement des classes sociales, parce que dans le steampunk on renverse toujours l’ordre établi.
Une sculture steampunk en guise de bras biomécanique
C’est donc la rencontre de ces deux artistes qui va donner naissance à une prothèse nouvelle génération : un bras biomécanique qui va permettre à JC Sheitan Tenet de tatouer avec son bras droit. Ce derniert demande à JL Gonzal il y a 6 ans de lui créer une prothèse qui lui permettrait de tatouer. A l’origine c’est surtout une sculpture que le tatouer demande à l’artiste et il présente le résultat de cette collaboration lors d’une convention de tatouage en Ardèche, à Davézieux le 7 juin dernier. Mais la sculpture laisse vite place à un véritable outil de travail suite à l’engouement du public.
Alors on vous l’avez bien dit… une vraie histoire de science-fiction.